Sur les trois PC offerts en pâture aux participants du concours de piratage organisé la semaine dernière, le seul à être resté inviolé était le Vaio équipé d'Ubuntu. Les machines dotées de Leopard et de Vista ont, quant à elles, résisté respectivement un et deux jours avant de tomber sous les assauts des hackers. Pourtant, il serait vain d'en tirer une conclusion hâtive sur les niveaux de sécurité des OS concernés. « Ubuntu présentait simplement moins d'intérêt », explique Terri Forslof, de TippingPoint, l'entreprise ayant fourni les quelques milliers de dollars remis aux gagnants. « Un concours comme celui-ci ne constitue pas un baromètre exact » et ne permet pas d'établir un classement des OS les plus sûrs. Par conséquent, le simple fait que le portable armé d'Ubuntu n'ait pas flanché, ne permet pas d'affirmer que ce système est plus à l'abri d'une attaque que Vista ou Mac OS X. Seul le manque d'intérêt des candidats explique donc l'inviolabilité de la machine Linux : « L'exploit de Shane Macaulay (le tombeur du PC sous Vista) aurait tout aussi bien fonctionné sur Linux, assure Terri Froslof ». Mais l'encre des observateurs est plus prompte à couler pour rapporter une faille affectant un OS propriétaire très diffusé plutôt qu'une distribution Open Source au code transparent.