Les revenus du marché mondial des logiciels ont progressé de 3,6% en 2012, selon IDC. Ce chiffre n'est qu'une demi-satisfaction pour le secteur puisque le taux de croissance qu'il affiche n'équivaut qu'à moins de la moitié de ceux qu'il avait atteints en 2010 et 2011. Les difficultés rencontrées dans les marchés matures d'Europe de l'Ouest et du Japon ont joué un rôle déterminant dans ce ralentissement de la croissance. A contrario, le chiffre d'affaires issu des ventes de logiciels dans les marchés émergeants s'est apprécié de 7,2% par rapport à 2011.

Les leader de l'édition en pointe sur les marchés matures

Cela fait désormais quatre années consécutives que les marchés du logiciel d'Amérique Latine, du Moyen-Orient, de l'Afrique et de la zone Asie-Pacifique (en dehors du japon, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande) connaissent une croissance solide. Une situation qui a permis à l'ensemble qu'ils forment de faire progresser de deux points (à 14,4%) ses part du marché mondial du logiciel. De fait, bien que 85% des ventes d'applications soient encore réalisées sur les marchés matures, ce dynamisme amène les éditeurs à porter une attention accrue au reste du monde. La part des revenus réalisés par les 5 principaux éditeurs dans les économies émergeante dépasse déjà le poids moyen que ces dernières représentent dans le marché mondial du logiciel. Cette proportion atteint 19% pour Microsoft, 15,3% pour IBM, 22,1% pour Oracle et 23% pour SAP.

A l'échelle mondiale, le trio de tête des éditeurs est constitué de Microsoft (17% de part de marché), suivi par IBM (8,5%) et Oracle (8,12%). SAP et Symantec arrivent en quatrième et cinquième position avec, respectivement, 4,9% et 1,9% de parts de marché.