Le terme de « digital workplace » est répandu depuis des années. « Environnement numérique de travail » (ENT) n'a pas connu le même succès. Mais, selon une étude menée pour Mitel et Orange Business Services par l'institut Opinion Way, si la définition même de cette « digital workplace » pose question, il y a une quasi-unanimité à faire de la DSI son responsable principal. A charge pour elle d'en faire un outil de productivité.

Ainsi, « la digital workplace se définit à la fois comme un bureau mobile et un monde d'applications (75 %), mais également comme un portail d'entreprise doté d'un intranet collaboratif (75 %) [voire une] application de communication unique (messagerie instantanée, vidéo, système de partage des documents) offrant un accès centralisé à toutes les applications métier vient compléter cette définition pour 74 % des répondants » notent les auteurs de l'étude.

Aux DSI d'accroître l'efficacité des métiers

Mais l'objectif du déploiement d'une digital workplace est par contre assez clair : pour huit répondants sur dix, il s'agit d'accroître l'efficacité des collaborateurs. Le plaisir d'utiliser des outils plus modernes, ce qui relève d'un soucis d'image et de marque employeur, arrive deuxième dans les motivations (73% des répondants), devant la possibilité du télétravail ubiquitaire (64%). Faciliter la collaboration et le partage des informations est un objectif supplémentaire pour les directions. 78% des DSI ayant répondu estiment cependant que de la formation ou de l'accompagnement sont nécessaires pour que les collaborateurs tirent tout le potentiel d'une digital workplace.

Qui doit être le moteur essentiel du déploiement d'une digital workplace ? La dimension outil semble prédominer car 97 % des répondants donnent la responsabilité à la DSI, devant la direction générale (94%) et les collaborateurs eux-mêmes (84%). Assez bizarrement, la DRH n'apparaît que bien derrière, avec 70 % des répondants, ce malgré le besoin de formation qui est ressenti.