Les japonais ont décidé de s'attaquer au marché des biopuces, ces puces spécialisées dans l'analyse biologique. A partir d'octobre prochain, un collectif constitué d'entreprises va s'associer au centre de recherche DNA Research Institute de Kazuka, pour travailler à la mise au point d'une puce capable de détecter des cellules cancéreuses dans l'utérus. Il s'agirait de la première biopuce de fabrication japonaise. Car si les entreprises japonaises possèdent les technologies nécessaires au développement de puces capables de pratiquer une analyse rapide de matériel génétique (comme l'ADN ou les protéines), elles ont néanmoins négligé ce secteur. Le marché des biopuces équipant les laboratoires et les hôpitaux japonais est partagé par les sociétés européennes et américaines, ces dernières occupant 70% du marché. Parmi les onze entreprises japonaises du collectif, on retrouve Toshiba, Canon, et le fabriquant de fibre optique Torray. Elles attendent encore l'accréditation du ministère de la Santé japonais pour lancer officiellement le programme de recherche.