EAS Industries est une entreprise spécialisée dans la maintenance aéronautique, notamment la maintenance lourde de composants comme les moteurs, le fuselage, la sellerie... des moyens courriers. Il génère un chiffre d'affaires annuel de 33 millions d'euros grâce à ses 400 collaborateurs répartis sur deux sites (dont un en France) fonctionnant en permanence, vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept. L'entretien d'un seul avion peut mobiliser jusqu'à 200 personnes de 40 métiers différents. Les professionnels doivent pour exercer consulter de multiples documentations (PDF, XML...) sur des supports très hétérogènes (CD, DVD...).

La DSI a des effectifs limités : 3 permanents et 2 à 7 intérimaires. Or la distribution des documentations nécessaires à chaque opération d'entretien sur une centaine de postes de travail provoquait des surcharges de plus en plus gênantes devant la croissance de l'entreprise. A cela s'ajoutaient des obligations multiples : traçabilité des opérations à cause des réglementations du secteur aérien, fortes pénalités en cas d'interruption de service (jusqu'à 3000 euros/heure et par client impacté par un retard)...

Deux sites répliqués


Pour couvrir toutes ces obligations et objectifs, EAS Industries a décidé de virtualiser la totalité de son système d'information, serveurs et postes de travail, avec une automatisation forte et une centralisation totale des fonctions d'administration grâce aux technologies VMware (ESX 4.1, View 4.5, vShpere 4.1...). « Nous pouvons désormais redéployer 200 postes en quelques heures » indique Frédéric Halimi, DSI d'EAS Industrie.

La migration s'est faite « à chaud » afin d'éviter toute interruption de service. Les deux sites possèdent chacun, en réplication, un serveur lame Dell de dix lames de 64 Go RAM, un SAN de 100 To. Les postes de travail utilisent une bureautique Microsoft Windows 7 / Office 2010 et une centaine d'applications métiers.

La DSI n'utilise désormais plus d'intérimaires et se contente de ses 3 permanents. De plus, les postes de travail sont désormais des clients légers, obsolètes moins vite et sont donc à renouveler avec une fréquence plus faible, et moins consommateurs d'énergie. Les postes sont, de plus, nettement mieux sécurisé grâce au bridage des connexions USB et au filtrage plus fort. Enfin, le PCA (Plan de continuité d'activité) est désormais nettement plus efficace, la réplication se faisant en continue sans besoin de sauvegardes ponctuelles.

Le coût du projet n'a pas été communiqué.