Selon l'étude eAchats 360°, les grandes entreprises continuent d'investir dans les outils d'e-achat au sens large : gestion des référentiels fournisseurs, gestion des référentiels produits, enchères inversées, dématérialisation des factures, etc.

Le schéma ci-dessous reprend les grandes intentions d'investissements des directions achats par domaine à court, moyen et long terme.



Le petit effectif de l'échantillon interdit d'examiner en détail les répartitions chiffrées mais de grandes tendances se dessinent malgré tout.

Ainsi, la grande majorité des entreprises connaissent les différents outils d'e-achat. Si les outils « décisionnels » dédiés à l'achat sont largement déployés à l'heure actuelle, ce n'est pas le cas des solutions de gestion de la responsabilité sociétale des entreprises (développement durable...) ou la gestion des plans de progrès. La dématérialisation fiscale des factures est installée dans la moitié des firmes. La logique des directions achats est plutôt celle d'un enrichissement fonctionnel des systèmes d'information achats existants plutôt que des changements brutaux de l'existant.

Les fournisseurs restent optimistes

Les avantages d'un système d'information achats sont identifiés comme étant un outil d'harmonisation des pratiques, de productivité pour les équipes et de limitation du risque fournisseur. Mais la difficulté à chiffrer clairement son retour sur investissement ainsi que les réticences des utilisateurs sont les deux freins majeurs à une installation. Il est vrai que l'ergonomie semble être la principale limite actuelle des solutions installées.

Côté fournisseurs, l'optimisme est une règle. Le chiffre d'affaires 2011 a tendance à être supérieur aux prévisions de début d'année. Et selon eux, les ventes de solutions en 2012 se concentreront surtout sur les grands comptes privés, en second lieu sur le mid-market. PME et secteur public ne sont pas des cibles prioritaires même si la croissance devrait y être importante (à partir de pas grand'chose, il est vrai).