Dans un monde des affaires idéal, les entreprises forgeraient des partenariats stratégiques avec leurs fournisseurs de cloud, et ceux-ci conduiraient toutes les parties prenantes à la prospérité. Cependant, la réalité ne fonctionne pas toujours sur ce modèle. Les choses évoluent avec le temps, et bien souvent, la relation entre le client et son fournisseur de cloud ne suit pas. Peut-être aussi que les coûts ne sont pas en phase avec le budget initialement prévu, ou que la qualité de service n'est pas celle qui était promise.

Quelles que puissent être les raisons, il peut venir un temps où une organisation a besoin de se séparer de son fournisseur de cloud, en particulier quand il s'agit d'offres SaaS (Software-as-a-Service). Il est important de conserver la flexibilité nécessaire pour pouvoir le faire le temps venu sans conséquences trop lourdes pour l'entreprise.
De ce fait, les entreprises ont intérêt à adopter une stratégie dans laquelle elles ne semblent jamais acquises en tant que clients. Par exemple, elles doivent éviter de se retrouver dépendantes d'un seul fournisseur et laisser la porte ouverte à d'autres options, si jamais les termes du contrat n'étaient plus alignés sur leurs objectifs.

Cette stratégie ne signifie pas qu'il faudra automatiquement rompre avec le fournisseur de cloud à un moment donné. Mais elle permet de garder une porte ouverte si jamais les choses tournent mal. Voici quelques suggestions sur la manière de créer et de mettre en oeuvre ce type de stratégie.

1. Privilégier la flexibilité et la portabilité dès la conception

« Il est essentiel de conserver des données et des applications faciles à migrer », estime Merim Becirovic, directeur général de l'infrastructure et du cloud au sein de la DSI d'Accenture. La société de conseil et de services IT a opéré une transformation numérique à l'échelle du groupe, et le cloud a été un élément essentiel de cette stratégie, selon Merim Becirovic. A l'heure actuelle, 95% de l'infrastructure d'Accenture est dans le cloud.
« Avoir été aussi loin nous permet de privilégier des solutions natives pour le cloud », précise Merim Becirovic. « Notre équipe a mis en place un processus pour gérer et intégrer en permanence des outils natifs pour le cloud, sécurisés et standardisés, que les applications peuvent provisionner et consommer. » A date, « plus de 70 services natifs pour le cloud sont proposés dans ce contexte », indique Merim Becirovic.

Pour lire la suite de cet article, rendez-vous sur CIO.