En mai dernier, Google avait annoncé qu’il souhaitait faire de Chrome un navigateur 100% HTML5, au détriment de Flash pour l’affichage des contenus vidéos, notamment pour renforcer la sécurité. A moins que l’utilisateur spécifie expressément qu’il veut utiliser le lecteur fourni par Adobe sur certains sites, il ne sera plus possible d’exécuter Flash sans sa permission. Dans la dernière ligne droite de ce projet, Google vient d’en détailler le plan de déploiement. Tous les internautes ne seront pas affectés en même temps, cette bascule étant introduite graduellement sur quelques mois jusqu'en octobre 2017.

Dans les prochains jours, « HTML5 par défaut » (nom donné par Google à son programme de suppression de Flash) sera activé pour 1% des utilisateurs de la version stable de Chrome 55. Il le sera aussi pour 50% des utilisateurs de la bêta de Chrome 56. En février 2017, lorsque la version 56 sera stable, tous ses utilisateurs seront concernés.

Les demandes d'autorisation de Flash basées sur Site Engagement

A partir de janvier, les utilisateurs de Chrome 55 se verront demander s’ils veulent ou non lancer Flash sur tous les sites qu’ils visitent pour la première fois. Et au fur et à mesure, Google restreindra l’utilisation du lecteur d’Adobe en se basant sur son service Site Engagement qui mesure la fréquence d’interaction d’un utilisateur avec un site. L’autorisation de lancer Flash ne sera d’abord demandée que pour les sites peu visités, avec une augmentation progressive du seuil d'interactions avec les différents sites. En revanche, à partir d'octobre 2017, l’autorisation de l’internaute sera requise pour lancer Flash quel que soit le site visité.