La justice américaine s'intéresse aux stock options antidatées distribuées par Apple à ses dirigeants, dont Steve jobs. Un procureur californien vient ainsi d'ouvrir une enquête qui, selon une source proche du dossier, pourrait mettre à mal la position du patron du groupe. Après s'être envolé suite à la présentation de l'iPhone, le titre Apple a perdu 2% dans la foulée de cette information. Les déclarations d'Al Gore, qui a dirigé l'enquête interne sur les pratiques suspectes, mettant hors de cause Steve Jobs et lui réitérant toute la confiance du conseil d'administration, n'ont pas semblé rassurer les observateurs. Selon le Wall Street Journal, la SEC (le gendarme de la Bourse américaine), qui mène également son enquête, aurait fait d'Apple une de ses principales priorités. Elle n'aurait en particulier pas apprécié que le groupe s'appuie sur une réunion du conseil d'administration pour justifier l'allocation de 7,5 M$ de titres à Steve Jobs en 2001. Une réunion qui n'a, en réalité, jamais eu lieu. Toujours selon le WSJ, c'est la juriste d'Apple, Wendy Howell, démissionnaire le mois dernier, qui aurait rédigé les faux documents permettant la distribution des stock options. L'avocat de Wendy Howell a toutefois précisé que sa cliente n'avait fait que suivre les instructions des dirigeants.