Le fabricant de semi-conducteurs Freescale fait les frais de la dégradation du marché automobile. Le site toulousain du groupe, spécialisé dans la production de composants électroniques pour automobiles, vient en effet d'annoncer un PSE (plan de sauvegarde de l'emploi) qui se soldera par la suppression de 170 emplois à la production (opérateurs, techniciens et ingénieurs) et au support. Ce plan devrait s'effectuer par la voie des départs volontaires ouverte jusqu'au 17 janvier 2009. Limiter la casse grâce au temps partiel Lors d'un CE qui a eu lieu le 19 décembre, la CGT de Freescale a demandé la mise en place d'une commission de pilotage d'exécution du PSE, chargée de suivre l'évolution de l'emploi et les mesures d'accompagnement. L'organisation syndicale recommande également de faire appel au volontariat pour la mise en place de temps partiels choisis dans le but de réduire le nombre des licenciement. Enfin, elle demande l'annulation d'une procédure portant sur des changements concernant les équipes de week-end et de nuit, « afin de faire cesser la pression mise sur ces équipes en plein déroulement du PSE. ». En 2007, l'établissement toulousain de Freescale avait annoncé la suppression d'un peu plus d'une centaine d'emplois (dont la moitié d'ingénieurs, de cadres et techniciens). La même année, le fabricant annonçait son retrait du site de Crolles (250 salariés) pour la partie production.