Google n'a pas voulu dire à quelle date il comptait précisément lancer Helpouts, « mais c'est pour bientôt », a déclaré son porte-parole. Depuis un certain temps, l'entreprise teste son produit en interne avec plusieurs partenaires. Dès qu'il sera en ligne, Helpouts fonctionnera de la façon suivante : ceux qui ont des compétences à proposer peuvent facturer leurs sessions ou offrir leur service gratuitement via Helpouts s'ils le veulent, mais dans tous les cas, Google percevra une taxe pour l'usage de sa plateforme.

Le service permet d'effectuer des appels depuis un ordinateur de bureau, un appareil mobile sous Android, un iPhone ou un iPad. Helpouts peut permettre à des gens de développer facilement une activité : « ils ont le choix du tarif, et peuvent se faire payer directement en ligne », a indiqué l'entreprise. Les fournisseurs de service peuvent fixer leurs propres horaires de travail, qu'ils soient à la maison ou en déplacement. Si l'expert fait payer son client pour sa session, « ils devront tous deux passer par Google Wallet pour le paiement », comme le précise encore le site de Helpouts.

Mieux rivaliser avec Facebook et Twitter

Ce n'est pas un hasard si Helpouts comporte une forte consonance sociale. Les réseaux sociaux sont une des activités commerciales de Google, et l'entreprise cherche continuellement à monter en charge dans les médias sociaux afin de mieux rivaliser avec des concurrents comme Facebook et Twitter. Alors que ces réseaux affichent respectivement plus de 1 milliard et 200 millions d'utilisateurs actifs, au mois de mai dernier Google+ comptabilisait environ 190 millions d'utilisateurs.

La société dirigée par Larry Page propose déjà des vidéos couvrant pratiquement tous les sujets à travers son site de partage de vidéos YouTube, dont certaines sont à vocation pédagogique. Mais selon la page d'inscription au programme, Helpouts franchit une étape supplémentaire aussi bien en termes d'interaction que de niveau de qualification des experts.