Six petits mois et puis s'en va. Lively, l'univers virtuel lancé en juillet par Google, cessera définitivement d'exister en décembre. Alternative à Second Life, Lively était accessible directement à partir d'un navigateur. Le projet, issu des Google Labs, avait pour objectif, selon le géant du Web, d'offrir aux internautes un nouveau mode d'interactions et d'expression. Un peu comme le proposent tous les outils du Web 2.0. Abondance de bien ne nuit - théoriquement - pas sauf quand on s'aventure sur un terrain comme celui des univers virtuels, où le principal représentant - Second Life - ne suscite plus le centième du buzz dont il était l'objet il y a encore un an. De fait, seuls 10 000 internautes se connectent au moins une fois par semaine sur Lively. Bien trop peu pour justifier la survie de cet univers virtuel. Le tentaculaire éditeur se veut beau perdant. Sur le blog officiel de Google, on apprend ainsi que les dollars de Moutain View seront plus utiles en étant dépensés pour les activités plus traditionnelles du groupe : recherche, publicité, applications. « Nous avons toujours admis, qu'en prenant ce type de risques, on ne peut pas gagner à tous les coups. » Mieux, Google se fait adepte de la méthode Coué en affirmant tirer parti de cet échec : « Lively nous a appris ce que les utilisateurs aiment et ce qu'ils n'aiment pas. » Google recommande aux utilisateurs de Lively de se presser de réaliser des captures d'écran mettant en scène leurs avatars. Le 1er janvier 2009, ils auront trépassé.