Helm, le gestionnaire de paquets de Kubernetes pour le déploiement de « chartes » prédéfinies d'applications dans les clusters Kubernetes, a reçu la pleine approbation de la Cloud Native Computing Foundation (CNCF) au terme de sa phase d’incubation. Helm a été certifié en tant que projet à part entière de la CNCF, ce qui signifie, en langage clair, que Helm est là pour durer.

Cette certification ne change pas grand-chose pour les utilisateurs actuels de Helm. Inutile notamment de remanier les chartes de Helm pour les conformer à un nouveau standard, et ni de déployer une nouvelle version du logiciel. La certification permet surtout d’indiquer aux utilisateurs finaux de Kubernetes et aux développeurs tiers qu’ils peuvent considérer Helm comme un composant fiable et qu’ils peuvent développer en toute confiance leur infrastructure et les autres logiciels au-dessus de Helm.

Un signe de maturité et de fiabilité

Helm, actuellement à sa troisième révision majeure, montre depuis longtemps des signes de maturité et de fiabilité. Le gestionnaire de paquets a déjà été largement accepté et utilisé en production par la communauté Kubernetes. Quelque 1200 « chartes » Helm sont disponibles dans le Helm Hub, le référentiel officiel de la Cloud Native Computing Foundation, y compris des applications complexes multi-conteneurs difficiles à déployer manuellement. De nombreux outils Kubernetes tiers sont intégrés à Helm et s’appuient sur le gestionnaire pour le déploiement d'applications.

IBM, Microsoft, Google, Red Hat, VMware, SAP et bien d'autres, figurent parmi les principaux contributeurs au projet. Le passage de la phase d’incubation à la phase de certification signifie que la fondation reconnaît que Helm a fait preuve d'une valeur technologique, mais qu’il bénéficie aussi d'une bonne gouvernance, et d'un fort soutien de la part des multiples organisations professionnelles qui l'utilisent en production.

Le statut du projet Helm a été renforcé par un audit de sécurité indépendant, achevé en novembre 2019. Ce dernier a conclu que le logiciel Helm était « très mature », construit avec de bonnes pratiques de sécurité et pouvait être recommandé pour un déploiement public.