24 600 emplois supprimés en trois ans, dont la moitié aux Etats-Unis, soit plus de 7% des effectifs. Tel est le prix à payer pour les salariés d'HP (172 000 salariés) et d'EDS (137 000 collaborateurs), suite à l'une des plus grosses acquisitions de l'année dans le secteur informatique. Dans l'immédiat, HP licenciera des administratifs, des financiers, et des spécialistes des ressources humaines notamment, postes qui font double emploi depuis la fusion avec EDS. Pour autant, ces coupes drastiques n'empêcheront pas le géant informatique de réembaucher : le groupe a en effet précisé que la moitié des départs seraient compensés par de nouvelles embauches pour « répondre à la diversité de ses marchés et de ses clients dans le monde entier », selon les termes du communiqué. Parallèlement à ces coupes, HP réduira également ses coûts dans l'immobilier, dans ses infrastructures informatiques et dans ses frais généraux Cette stratégie de réduction d'effectifs n'est pas la première du genre pour HP : en 2005, date de son arrivée dans la société, le PDG Mark Hurd avait dévoilé un plan visant à supprimer 14 500 emplois dans le monde, pour réduire les coûts d'environ 1,9 Md $ par an. Selon le patron d'HP, l'objectif était notamment d'alléger les fonctions centrales de l'entreprise, systèmes d'informations, finance et ressources humaines. Deux ans auparavant, en 2003, Carly Fiorina, alors dirigeante du constructeur, annonçait également la suppression de 15 000 postes, suite à la fusion de sa société avec Compaq. En France, 500 postes pourraient être supprimés