De son côté, la filiale française d'EDS a anticipé en annonçant ses premiers licenciements en mai dernier. Ainsi, peu de temps après l'annonce de son rachat par HP la SSII mettait en branle un projet de réorganisation régionale dans l'Hexagone, conduisant à la fermeture de plusieurs sites en province et entraînant le licenciement de 3,5% de ses effectifs. Il faudra pourtant attendre le CE européen du 25 septembre à Londres, et surtout le comité de groupe et les CE français de la fin d'année, pour connaître plus précisément les conséquences pour les employés du groupe HP et EDS en France. Dans l'Hexagone, les syndicats s'attendent néanmoins à plusieurs centaines de postes supprimés : ainsi, la CFTC d'HP France, sans connaître les conséquences exactes sur la France, pense que celle-ci sera de toute façon touchée à hauteur de 500 postes.