Jusqu'ici pour avoir un datawarehouse (entrepôt de données), les clients avaient le choix entre acheter un ensemble matériel et logiciel propriétaire auprès de revendeurs comme IBM ou Teradata, ou acheter le matériel d'une part et y ajouter un logiciel dédié comme celui de Netazza. Cette deuxième solution est plus rapide que la première, mais ne convient qu'au traitement d'un seul type de données, comme l'analyse d'appels téléphoniques. Avec son datawarehouse Neoview, HP veut réunir les avantages des deux méthodes. Pour cela, HP se base sur deux éléments. Le premier, matériel, est constitué de noeuds de 16, 32, 64, 128 ou 256 processeurs Itanium 2 d'Intel. Physiquement, ils sont rassemblés dans des serveurs Integrity n2620 d'HP, chacun doté de 32 Go de RAM et de trois disques durs pouvant stocker jusqu'à 300 Go. Ces serveurs sont réunis dans des châssis Neoview de 42 U : un système à 16 noeuds utilisera 2 châssis, un à 256 noeuds utilisera 23 châssis. Le deuxième élément, logiciel, utilisera le système d'exploitation à micro-noyau NonStop de Tamdem et sa base de données associée. Neoview extrait les informations des bases de données de l'entreprise, les retraduit et les stocke dans son espace dédié. Pour les outils d'analyse externes, l'ensemble est totalement transparent. En interne, HP aurait utilisé Neoview pour consolider 750 bases de données en une seule à l'échelle de l'entreprise, selon Russ Daniels, directeur technique opérationnel d'HP Software. Pour l'instant, le prix de Neoview n'a été communiqué.