Dans les couloirs du salon, les grands acteurs du secteur dont VmWare, Microsoft, Swsoft et XenSource montraient leurs derniers développements. XenSource s'est notamment illustré en montrant une préversion de Xen 3.0 s'appuyant sur VT pour faire fonctionner côte à côte Linux et Windows XP. L'un des atouts de VT pour Xen et qu'il lui permet d'élargir le nombre des systèmes d'exploitation clients supportés sans modifier leur noyau. Ainsi la démonstration présentée à San Francisco, faisait cohabiter une version de Linux avec un Noyau compilé avec Xen et une version de XP tout à fait standard. Xensource montrait en parallèle son outil d'administration de machines virtuelles, XenOptimizer SE, qui devrait faire ses débuts commerciaux en 2006 avec l'arrivée de la version finale de Xen 3.0. XenOptimizer permettra notamment la supervision de machines virtuelles, leur déplacement d'un serveur à un autre…

Vmware et Microsoft ont quant à eux profité de l'IDF pour annoncer l'arrivée en 2006 de versions de leurs outils compatibles avec VT et la plate-forme de virtualisation Pacifica d'AMD. VMWare devrait lancer une version de VMWare Workstation compatible avec VT avant la fin de l'année, puis dévoiler une version optimisée de son hyperviseur ESX Server. Selon Khartik Rau, de VMWare, VT et Pacifica devraient permettre d'améliorer les performances des environnements virtualisés, mais aussi d'accroître leur stabilité, notamment en environnement 64 bit.

Microsoft de son côté va optimiser Virtual Server pour VT et Pacifica. La version R2 du logiciel, est officiellement attendue pour le premier semestre 2006. Microsoft a également annoncé qu'il travaille au développement d'un hyperviseur pour la version serveur de LongHorn. Ce logiciel, attendu pour la fin 2007 ou le début 2008 fournira des services de virtualisation avancée pour Windows. Il servira aussi de point d'appui pour les fonctions de partitionnement et de gestion du retrait et d'ajout à chaud de ressources (mémoire, processeurs, cartes d'entrées/sorties) de l'OS.

Notons pour terminer, que l'ensemble des acteurs s'accorde sur le fait qu'ils devront adapter leurs logiciels aux différentes technologies de partitionnement proposées par AMD et d'Intel. Un travail qui ne semble pas leur poser de gros soucis et qui assurera une virtualisation transparente des ressources serveurs pour les OS clients, quelque soit la plate-forme serveur utilisée, AMD ou Intel…