ST Microelectronics a la joie de faire part de la venue au monde de son premier rejeton au standard Sata 3, qui double le débit de cette interface pour produits de stockage. L'heureux bébé, conçu en 65 nm, dispose ainsi d'un débit de 6 Gbps. Le groupe d'électronique franco-italien a profité du forum des développeurs Intel à San Francisco (IDF Fall 2008) pour présenter son implémentation de l'interface physique du Sata 3, qui vient tout juste d'être définie par le Sata-IO (consortium définissant les spécifications de l'interface Serial advanced technology attachment). Le module est destiné à être intégré dans des disques durs vers la fin de l'année, au moment où le Sata-IO livrera les spécifications finales de la version 3 du standard Sata. D'après IDC, cité par Sata-IO, plus de 650 millions de disques durs Sata auraient été vendus depuis l'introduction de la norme en 2001. Et c'est également l'interface retenue sur les cartes-mères récentes ainsi que par les SSD (disques à mémoire électronique de type flash). Ce sont justement ces derniers, davantage que les disques durs classiques, qui ont besoin de bandes passantes élevées. La première génération d'interfaces Sata communiquait à un théorique 1,5 Gbps, suffisant pour la plupart des disques durs magnétiques, et la version 2 doublait cette capacité. Mais aujourd'hui, des fabricants de SSD ont déjà annoncé des débits bien supérieurs. Le Coréen Mtron a ainsi présenté des SSD en Raid capables de soutenir un débit de 8 Gbps.