Au vu des bonnes affaires actuelles de ces deux sociétés, dignes représentantes des talents français en informatique (+19% pour le trimestre échu, pour le chiffre d'affaires d'Ilog, +18% pour celui de Business Objects), des postes expatriés devraient être ouverts à l'embauche, outre-Atlantique mais aussi en Asie. Ilog, sur le créneau des composants logiciels (système de gestion des règles métiers), tout comme Business Objects, sur le terrain de la "business intelligence" ou informatique décisionnelle (exploitation des nformations stockées dans les bases de données de l'entreprise), se flattent pour le trimestre bouclé à fin septembre, de gros contrats conclus avec les grands comptes américains et asiatiques (au Japon principalement) qui ont permis, selon les termes de Pierre Haren (pdg d'Ilog), de "compenser l'impact de la faible conjoncture économique en Europe". Pour Ilog (620 salariés dans sept pays), sur les six postes officiellement ouverts au recrutement (selon le site institutionnel), trois le sont directement en Californie, profils technico-commerciaux. Ce qui n'exclut pas, de plus, les expatriations temporaires des jeunes talents, français ou européens, pour renforcer au besoin les équipes auprès des clients. Pour Business Objects (2110 salariés, sans compter la récente opération de croissance externe avec le rachat de Crystal Decisions), dont le service de R&D (85% à Paris) se présente comme un creuset d'échange (melting pot de 25 nationalités), la répartition du chiffre d'affaires, avec 49% en Europe, 43% outre-Atlantique, 4% en Asie-Pacifique et 4% au Japon (chiffres du 3ème trimestre 2003) est tout aussi éloquente. Pour plus d'information: www.ilog.com et www.businessobjects.com