Le monde du paiement est très concurrentiel sous la pression des Fintechs et a subi une vague de concentration importante. En tant qu'acteur majeur, Ingenico ne pouvait pas faire autrement qu' accroître sa présence à l'international et a mené plusieurs opérations de croissance externe : TechProcess, Bambora, Paymark, Airlink, et Yesiza. En rachetant ces sociétés, le spécialiste du paiement en ligne s'est retrouvé face à la nécessité d'intégrer et de consolider les différents systèmes de données. Le groupe a donc cherché un partenaire capable de gérer 5 milliards de transactions en temps réel et obtenir une plus grande synergie entre les données.

Après une analyse du marché, Ingenico décide ainsi en mars 2017 de partir avec MapR pour réduire le nombre de data store afin de les regrouper sur un seul point de convergence pour l'ensemble des données. Frédéric Delhalle, chef architecte chez Ingenico Retail, explique dans un communiqué « la transformation numérique de l'entreprise ne pouvait pas se faire sans l'implémentation d'une plateforme de données évolutive, flexible et solide, permettant à la fois de stocker, mais aussi d'exploiter toutes les données générées dans le monde entier et en temps réel ». Le responsable a utilisé la solution Data Converged Plateform répondant à ces différentes exigences. Sur le plan technique, il a été sensible à différents éléments comme le mirroring, l'approche de type fédération en prenant en compte les réglementations des données de chaque pays, une limitation des couches en ne recourant seulement Java pour faire fonctionner les files system.

Une industrialisation pour s'ouvrir aux objectifs métiers

L'aspect industrialisation du déploiement a été particulièrement apprécié, car Ingenico a des spécificités réseaux avec un cluster sous format BGP et Exa-BGP. Des technologies utilisées par Facebook, Google ou Criteo. « Les principales contraintes rencontrées par Ingenico sont liées à son activité de procédure des paiements, de production informatique, d'industrialisation. Nous devions faire appel à un partenaire qui puisse résister à l'évolutivité et au volume des transactions », constate Frédéric Delhalle.

Plus d'un an après, Ingenico gère 6 milliards de transactions en temps réels au travers de la plateforme MapR. Mais cette solution a progressivement évolué vers d'autres horizons comme le contrôle de la fraude et l'analyse des clients. Ce point unique des données a été par ailleurs un élément important dans la préparation de l'entreprise au RGPD. « On parle désormais de l'objectif métier plutôt que des capacités de la plateforme », conclut Frédéric Delhalle.