Les premiers utilisateurs de serveurs animés par des processeurs bicoeurs ont eu une bien mauvaise surprise : des DSI, interrogés par "Computerworld", ont vu leur facture logicielle s'envoler à l'occasion du déploiement de leurs premiers serveurs biprocesseurs. L'un des éditeurs incriminés est Oracle qui, dès le mois d'avril dernier, a prévenu ses clients : "Une puce avec N coeurs de processeurs sera considérée comme N processeurs". Implacable. Même discours chez IBM, qui évoque tout de même une marge de "négociation". Prudent, Microsoft reste de son côté sur la réserve, évoquant la complexité du problème et cherchant à recueillir les avis d'utilisateurs et de partenaires.

Début septembre, AMD a annoncé pousser les éditeurs pour qu'ils fassent évoluer leur tarification d'un modèle au processeur - et donc, au coeur - vers un modèle au socket - à la puce. Une recommandation reprise par Gartner. Sun a déjà répondu positivement à l'appel pour la tarification de Solaris. Red Hat et Novell ne sont pas exprimés sur le mode de tarification qu'ils retiendraient, bien qu'aillant apporté leur soutien à la technologie d'AMD.