Intel a décidé de se conformer aux injonctions que la Fair Trade Commission (FTC), l'autorité anti-trust japonaise, lui a soumises le 8 mars.

Les principaux rivaux du géant du processeur – AMD en tête – s'étaient plaint de pratiques anti-concurrentielles menées par Intel sur le territoire japonais. Ce dernier proposait en effet des tarifs avantageux aux constructeurs qui acceptaient de limiter leurs commandes de puces non estampillées Intel, parfois même jusqu'à exclure toute autre marque. Intel détient environ 90 % des parts de marché nippones, alors que le poids d'AMD est passé de 25 % à 10 % entre 2002 et fin 2003.

La FTC a alors ouvert une enquête, avant de mettre en accusation Intel et de lui ordonner de cesser ses pratiques promotionnelles faussant la concurrence.
Préférant éviter une procédure judiciaire à l'issue incertaine, le fabricant de processeur s'est donc plié aux injonctions des autorités japonaises tout en méconnaissant les reproches qui lui sont adressés : "Nous pouvons accepter l'ordre de nous désister, mais nous sommes en désaccord avec [leur] interprétation des faits" a ainsi déclaré le porte-parole du groupe.

Si les ennuis judiciaires d'Intel s'éteignent au Japon, une procédure similaire est ouverte à la Commission européenne.