La valorisation de la recherche universitaire est l’un des objectifs du Programme des Investissements d’avenir mis en place par l’Etat. Cette mission a été confiée il y a trois ans à quatorze SATT, sociétés d’accélération du transfert de technologies. Celles-ci jouent un rôle de passerelle entre la recherche académique et les entreprises. Elles bénéficient d’un soutien financier de l’Etat pour accompagner vers les marchés économiques les projets d’innovation issus des travaux des chercheurs. Ce soutien vient d’être renouvelé à la première vague de cinq SATT mise en place, à la suite d’une évaluation positive de leur action sur trois ans, menée par l’Agence Nationale de la Recherche (ARN).

Parmi les missions des SATT, la maturation est destinée à fiabiliser le résultat scientifique sur des applications cibles avec des preuves de concept. Cela inclut les aspects juridiques et commerciaux.

 140 licences d'exploitation déjà signées avec des entreprises

Cette dotation, d’un montant de 104 M€, concerne les SATT Conectus (Alsace), pour 18 M€, Sud Est (PACA, Corse) pour 22 M€, Toulouse Tech Transfer (Midi-Pyrénées) pour 24 M€, ainsi que deux SATT situées en Ile-de-France, Lutech et Idf-innov qui bénéficient respectivement de 18 M€ et 22 M€. En dehors du fonctionnement de ces sociétés, une part « prépondérante » de ces fonds est destinée à la maturation des solutions technologiques jusqu’à leur commercialisation.

Sur l’ensemble des quatorze premières SATT, qui ont investi à ce jour près de 70 M€, le ministère de l’Economie indique que 2 900 projets ont été détectés et 540 brevets déposés. Plus de 140 licences d’exploitation ont été signées avec des entreprises françaises et une quarantaine de start-up ont été accompagnées. En 2015, une nouvelle évaluation portera sur cinq autres SATT.