IDC publie deux études sur l'attrait et les freins aux services du cloud, d'une part auprès des entreprises industrielles, d'autre part auprès des prestataires de soins en Europe de l'Ouest, en sondant leurs projets d'investissement dans le domaine. Citant des avantages en matière d'agilité commerciale, de qualité des services et de partage d'information avec leurs partenaires, 60% des entreprises manufacturières déclarent disposer d'un budget dédié au cloud et ne pas prévoir réduire ce dernier. En outre, la moitié des entreprises interrogées déclarent vouloir y dédier davantage de moyens dans le futur.

Ces investissements sont principalement dirigés vers les applications de collaboration et de service à la clientèle (CRM). Selon Pierfrancesco Manenti, chef de IDC Manufacturing Insights, EMEA, «des craintes subsistent encore, notamment en matière de sécurité et de disponibilité, cependant ces craintes habituelles sont rapidement compensées par les avantages massifs qui découlent de ces investissements, ce qui explique aujourd'hui une telle conversion».



Prestataires de soins plus réticents Du côté des prestataires de soins, la prudence est toujours de mise, puisque seuls 6% des responsables IT disent consacrer plus de 10% de leur budget au cloud computing. Parmi les freins, une nécessité que les infrastructures restent privées pour cause de sécurité des données - dissuadant ces derniers de déployer leurs systèmes et informations au-delà de leur firewall - et la nécessité d'être en conformité avec les exigences légales en matière d'audit. Cependant, les prestataires de soins pourraient  profiter dans le futur d'investissements publics de plus en plus importants dans le cloud, qui leur permettraient notamment de surmonter ces barrières légales.

Selon Silvia Piai, research manager EMEA chez IDC Health Insights, «nos résultats démontrent que les prestataires de soins ont conscience des avantages potentiels du cloud et ont l'intention de les explorer dans le futur; ces avantages concernent notamment le self-service, des économies d'échelle, la flexibilité, le principe pay-as-you-go, et une amélioration du rapport valeur/temps de la technologie».

ICTjournal