Avec un flux annuel de 60 000 nouveaux adhérents et 620 000 cotisants, la CFDT revendique la première place des syndicats français. Mais il s'agit en fait d'une fédération d'un millier de syndicats répartis dans 13 unions régionales interprofessionnelles, 15 fédérations professionnelles et 3 unions confédérales. Les processus de traitement des adhésions et cotisations est évidemment complexe. Pour l'optimiser, la confédération a lancé un chantier de refonte informatique dans la cadre d'un programme plus vaste lancé en 2010. Le but, aujourd'hui atteint, était de disposer d'un portail adhérent accessible sur le web permettant de régler sa cotisation et de disposer de nombreux services ainsi que d'un back office complet permettant une gestion transparente pour toutes les entités internes qui peuvent ainsi disposer d'une vue complète de leur base d'adhérents avec traçabilité et suivi en temps réel. Les anciennes applications, obsolètes, ont été décommissionnées.

Le programme de rénovation est basé sur un choix d'architecture SOA à base de micro-services pour intégrer différentes applications en un véritable SI unifié. Fin 2011, le développement d'un démonstrateur sur des problématiques d'intégration aboutit au choix de Bonitasoft comme plate-forme de développement. Une première application naît ainsi en mai 2013 pour la seule gestion des adhérents puis, en 2017, un portail adhérent. Aujourd'hui, tous les objectifs sont désormais atteints. La gestion des adhérents est plus fluide, notamment le transfert d'un membre entre structures de la confédération (par exemple en cas de changement d'employeur et de secteur). Une quinzaine de processus sont ainsi orchestrés par BonitaSoft, la plate-forme permettant de proposer des services multifonctions et réemployables.

La CFDT envisage une migration de son SI dans le cloud public. La plate-forme Bonitasoft le permet sans redéveloppement.