L'histoire de la Cipav est marquée par plusieurs évolutions. Dédiée depuis 1978 aux architectes et aux métiers du bâtiment, elle a intégré de nombreux autres métiers comme les géomètres ou les consultants. La caisse de retraites des professions libérales revendiquent aujourd'hui 550 000 adhérents. Pa ailleurs, elle administre au quotidien de nombreux processus métiers autour du calcul et de l'appel à cotisation, du calcul de la liquidation des droits, du versement des prestations, du recouvrement et du contentieux ou encore de l'action sociale.

En prenant ses fonctions de DSI de la Cipav, il y a 2 ans, Jean-Christophe Rainaut a d'abord placé ses efforts sur « la transformation et l'urbanisation d'un système d'information vieillissant ». Avec un fil rouge : « nous avons fait le choix de nous orienter, à chaque fois que cela s'est avéré possible, vers les standards du marché et notamment vers le SaaS et l'open source », nous a indiqué Jean-Christophe Rainaut. Mais en parallèle de cette transformation, un autre besoin est rapidement apparu pour le DSI , celui de « la gestion des tâches ».

Un déploiement rapide, une intégration maîtrisée

Le dirigeant a alors « identifié le BPM comme une brique transverse capable de reconsidérer et déployer rapidement nos nombreux processus métiers ». C'est finalement par le BPM que le groupe a commencé en s'appuyant sur la solution BPM de Bonitasoft. Les contraintes étaient claires : le projet devait être mené rapidement (2 à 3 mois), apporter aux métiers des réponses rapides en mode agile et itératif, mieux mesurer les délais de traitement, disposer d'un historique des activités, assurer la continuité en cas d'absence, enfin rationaliser la distribution des tâches sur la base de règles pré-établies.

L'intégration n'a pas été un long fleuve tranquille, admet Jean-Christophe Rainaut, « avec un certain nombre d'applications « legacy » à prendre en compte, l'intégration de Bonitasoft avec l'existant n'a pas été simple ». Pour éviter cet écueil, le groupe a été épaulé par l'intégrateur RS2i. De même, l'aspect transverse de la solution BPM a nécessité un travail de coordination entre les différentes équipes projet. Le DSI regarde maintenant vers l'avenir, « il s'agit d'une première étape. Notre objectif est de mettre en place une meilleure interaction avec nos adhérents et améliorer la qualité de service via la mise en place d'un formulaire de contact et de nouveaux processus métiers », annonce Jean-Christophe Rainaut. Avec par exemple « l'automatisation du calcul et de la liquidation des droits concernant la prestation de retraite qui était restée en partie manuelle ».