La Société Générale a déployé un environnement de base de données Oracle en mode cloud (DBaaS) pour automatiser la fourniture de plusieurs zéttaoctets de données à ses 1 600 développeurs et libérer ainsi ses administrateurs de tâches répétitives. L'équipe en charge de l'administration des bases de données (DBA) avait précédemment reçu des plaintes au sujet d'une mauvaise qualité de service liée à la délivrance. Avec 70 000 rafraîchissements de bases de données par an et 14 zéttaoctets de données envoyées au travers de ses réseaux, la pression est devenue grande sur les baies de stockage dédiées aux environnements de développement et de tests de la SocGen. Pour un résultat pas satisfaisant : « c'est absolument critique pour les équipes de développement de tester leurs applications avant leur mise en production, et nous avons voulu améliorer la qualité de notre prestation car elle n'était pas bonne », a expliqué à l'occasion d'Oracle OpenWorld Christian Bilien, responsable mondial des équipes de bases de données de la Société Générale.

Pour cette raison, la SocGen a ainsi mis en place un pilote de DBaaS en avril, basé sur Oracle Enterprise Manager Cloud Control 12c pour permettre la mise à disposition de ressources de bases de données en self service, avec des rafraîchissements réduits à 15 minutes. La solution tourne sur une plate-forme NetApp. Selon Christian Billen, le DBaaS a aidé la banque à adopter une approche DevOps, cassant les silos au travers des équipes IT, et à proposer une prestation continue aux développeurs afin de dégager du temps aux équipes administratives. « Nous travaillons maintenant davantage comme un courtier de services plutôt que pour délivrer du service, c'est comme cela que nous nous positionnons », a indiqué Christian Bilien. 

Répondre aux besoins des équipes avec des capacités self-services

Selon Christian Bilien, beaucoup de banques font tourner des systèmes DBaaS qu'ils ont eux mêmes construit. La principale raison pour laquelle la Société Générale recourt à l'OEM est que cela fait déjà tourner la majorité de ses 5 000 bases de données sur le logiciel. « Avec l'OEM, cela rend les choses beaucoup plus faciles quand nous voulons améliorer le service que nous apportons à nos clients internes et apporter les capacités de self-service et de snapshot demandées par les équipes », ajoute Christian Bilien. Après un début d'évaluation fin 2013 et un pilote en avril 2014, le système est maintenant prêt pour une mise en production plus large.