Compétitivité, nouveaux modèles économiques... les motifs de s'adonner à la transformation numérique ne manquent pas. Et ils ne laissent, de fait, guère le choix aux entreprises : c'est l'adopter ou mourir. Dans un tel contexte, le principal résultat d'une étude du cabinet Robert Half n'est guère une surprise : le budget affecté à la digitalisation va s'accroître dans 48% des entreprises françaises (dont 36% avec une croissance comprise entre 5 et 10%) et rester stable dans 50% des cas.

Si l'argent ne fait pas le bonheur, il ne fait pas non plus les projets. Les répondants de l'étude sont bien conscients des faiblesses persistantes de leurs organisations. Ils estiment ainsi que plusieurs technologies ou approches doivent être nettement améliorées et ainsi bénéficier en priorité des accroissements de moyens budgétaires. Il s'agit du e-business (55% des répondants), de la bascule vers le cloud (52%), des Big Data pour le contrôle de gestion (46%) et du Big Data pour le marketing (29%). Remarquons au passage que le décisionnel classique est passé du contrôle de gestion au marketing mais que le Big Data opère ainsi le chemin inverse.

Fabrice Coudray, directeur général de Robert Half Technologie, estime que « tous les secteurs sont aujourd'hui concernés par la digitalisation ». Et il ne peut que constater, également, le poids croissant des équipes IT au sein des entreprises. La guerre des talents induite ne peut pas déplaire à ce spécialiste du recrutement.