Selon IDC, les barrières culturelles à l'adoption de la vidéoconference s'estompent au sein des entreprises. La cabinet d'études relève des éléments très qualitatifs sur ce sujet. « Alors que le facteur clé pour investir dans la visioconference a d'abord été la nécessité de réduire les coûts de voyage, nous constatons que de plus en plus d'entreprises sont intéressées par les avantages de la collaboration d'équipes et l'efficacité des réunions », note Melissa Fremeijer, d'IDC.

La vidéoconférence est désormais une technologie intégrée, dans le cadre d'une infrastructure de communications unifiées et de collaboratif, et aussi dans les affaires quotidiennes avec des applications intégrées et personnalisées. Elle n'est plus cantonnée au secteur des réunions mais rejoint des applications verticales : santé, éducation, justice, industrie du jeu.

Emergence de la Vidéo-as-a-service

Pour l'année en cours, IDC prévoit deux tendances. Des solutions de niveau inférieur (petits groupes de travail, ordinateurs de bureaux et mobiles) vont attirer les utilisateurs. La Vidéo-as-a-service (VaaS) va gagner en visibilité.

Pour 2011, en EMEA (88,9% en Europe de l'Ouest), IDC estime que, par rapport à 2010, le marché a progressé de 20,5% pour atteindre 809,5 millions de dollars. La majeure partie concerne le codec et les systèmes de bureaux et représente 502,2 millions d'euros, en hausse de 31,8%. La partie infrastructures matériel vidéo (passerelles, serveurs de réseaux vidéo) atteint 210 ,7 millions de dollars, en progression de 26,3%. Enfin, la téléprésence se monte à 96,7 millions de dollars, en baisse de 16,5%.