L’Epita poursuit ses actions de collaboration avec les services de l’État pour accompagner la montée en compétences de ses étudiants dans des secteurs en tension En tant que partenaire, le ministère de Armées va s’appuyer sur le bachelor en cybersécurité co-construit par l'organisme de formation informatique et l’école polytechnique pour recruter des profils qualifiés. Sous l’impulsion du commandement de la cyberdéfense (Comcyber), à partir de la rentrée 2024, une trentaine d’étudiants suivant ce bachelor et sélectionnés parmi 120 candidats pourront intégrer une filière exclusivement dédié à la cyberdéfense. A la clé, la perspective de rejoindre les services cyber du ministère des Armées. Ce dernier prendra en charge leurs frais de scolarité à la condition qu’ils s’engagent dans la réserve opérationnelle pendant leurs études, qu’ils obtiennent leur diplôme, et qu’ils signent un contrat d’engagement comme officiers pour une période de 5 ans. Les 30 étudiants issus de la sélection commenceront par effectuer leur 3e année en alternance au sein des forces de l’agence de défense de l’Etat.

D’une durée de trois ans, ce bachelor en cybersécurité est dispensé à la fois dans les locaux du campus cyber installé à Paris-La-Défense, et dans le centre de formation parisien de l’Epita. Les enseignements portent sur l’acquisition des fondamentaux du numérique suivie d'une spécialisation dès la première année du cursus. En tant que formation professionnalisante, le projet pédagogique inclut des initiatives de développement et de recherche via sa collaboration avec l’école polytechnique. Sa localisation au sein du campus cyber donne particulièrement accès aux entreprises du secteur de la sécurité informatique, startups, instituts, et grands groupes.

Des stages pour se former aux métiers cyber

A l’issue du parcours, les diplômés sont dirigés vers diverses spécialités liées à la protection des systèmes et des données : architecte sécurité junior, spécialiste en développement, opérateur analyste SOC, consultant en cybersécurité, pentester, reverse codeur, analyste de malwares, et bien d’autres encore. Deux stages sont prévus en fin de 1e et 2e année et la 3e année est réalisée soit en apprentissage, soit sous statut étudiant avec un stage long.