C'est très amer que le 23 mars, François Bancilhon, PDG de l'éditeur Linux français Mandriva, a publié sur le blog de la société une lettre ouverte aux députés, suite à la décision d'adopter Ubuntu pour les PC de l'Assemblée nationale. François Bancilhon, qui a vu alors l'offre de sa société rejetée au profit d'un montage Ubuntu / Linagora / Unilog , demande explication. "Je ne comprends pas ce choix et je ne comprends pas qu'une entreprise française, qui peut assurer un support local de son produit, grâce à des ingénieurs basés en France, n'ait pas été retenue." Il pointe également du doigt le modèle d'Ubuntu "un Linux concurrent de celui de Mandriva, financé à 100% par un milliardaire sud-africain - et donc dans un modèle économique face auquel aucune entreprise ne peut concourir - qui inonde le marché". Et la nature même de l'offre qui a été retenue "- semble-t-il uniquement sur la base du prix - a été proposée par une société de service, sans référence de déploiement de bureau Linux, et qui prétend supporter seule ce Linux sans s'associer à l'éditeur d'Ubuntu".