Pour voir dans quelle mesure l'intelligence artificielle (IA) contribue à la performance financière des entreprises, l'éditeur Unit4 a réalisé avec le cabinet DJS Research une enquête internationale auprès de 1760 décideurs financiers. Premier constat, les répondants qui utilisent l'IA affichent un niveau de confiance plus élevé dans la performance de leur entreprise. Ainsi, 47 % de ceux qui ont adopté l'IA estiment que leur entreprise est très performante, contre seulement 28 % des non-adoptants, et 49 % des adoptants de l'IA estiment que leur entreprise dispose d'un leadership fort, contre seulement 32 % des non-adoptants. Enfin, 43 % des adeptes de l'IA, contre seulement 21 % des non-adoptants, estiment qu'ils conserveront leur position de force dans 12 mois.

Les résultats montrent également que si la majorité des décideurs financiers sont plus ou moins familiers avec l'IA, avec 70 % d'entre eux (83 % en France) qui en ont au moins une petite connaissance, une part non négligeable peine encore à entrevoir pleinement la valeur de ces technologies dans la fonction finance, en particulier pour la prise de décision. Ainsi, pour les répondants, les principaux avantages de l'IA sont l'amélioration de la qualité des données (33 %tous pays confondus, 29% en France) et le gain de temps (32 % au niveau global comme en France). En revanche, seulement un quart des personnes interrogées (25 % en France également) affirment que l'IA aiderait leurs collègues à prendre des décisions plus rapidement, et seulement 24 % (France 21 %) pensent qu'elle fournirait des informations exploitables pour la prise de décision.

Les compétences techniques privilégiées par rapport aux soft skills

Dans le même temps, 83 % des décideurs interrogés s'attendent à être de plus en plus impliqués dans la stratégie et la prise de décision au cours des deux ans qui viennent (76% en France). Une majorité s'attend également à voir ses tâches quotidiennes changer de manière considérable (75% tous pays confondus et 62% en France). Pour s'y préparer, les répondants prévoient avant tout de renforcer leurs compétences techniques : 43% citent l'analyse de données, 38% les technologies d'IA et de machine learning et 32% les langages de programmation. Malgré la montée en puissance attendue sur la prise de décision, les compétences de leadership, comme les aptitudes relationnelles et le storytelling, figurent en fin de liste, respectivement citées par 25% et 21% des sondés.