La DSI ne choisit plus seule les outils déployés en entreprise depuis un certain nombre d'années. Mais le phénomène s'amplifie. Déjà, l'arrivée du SaaS avait poussé certaines directions métier à déployer des outils sans en référer à la DSI. Désormais, c'est le choix d'outils collaboratifs qui est généralement entre les mains des directions métier. Celles-ci peuvent donc choisir les outils les plus appropriés dans leur contexte particulier, au détriment d'une cohérence d'ensemble, générant ainsi un risque de silotage.

Selon une étude sponsorisée et diffusée par Dimension Data, dans 89% des entreprises, les directions métier jouent un rôle majeur dans la définition et la mise en oeuvre de la stratégie de collaboration, notamment dans le choix de la solution mise en oeuvre. L'étude relève donc que le rôle traditionnel de la DSI dans ce choix s'efface au profit des directions métiers. Cependant, dans 60% des cas, les DSI restent encore l'acteur dominant dans le processus de choix.

Mais, dans six cas sur dix, les directions métier disposent de moyens budgétaires qui les rendent capables d'autonomie pour acheter des technologies collaboratives si elles le souhaitent. Et, dans plus de la moitié des cas, ces mêmes directions disposent des moyens humains nécessaires pour la mise en oeuvre pratique de ces outils (les répondants appartenant à la DSI indiquent que c'est plus de six fois sur dix).