Dans le cadre d'une étude mondiale sur l'amélioration des processus métiers et l'exploitation des données associées, l'éditeur Celonis a mandaté le cabinet Forrester Consulting pour interroger plus de 800 décideurs. Les résultats témoignent tout d'abord de la complexité importante des processus métiers. Ainsi, 71 % des entreprises utilisent dix applications ou plus pour exécuter un processus unique. Parmi ces systèmes figurent notamment les ERP (72%), les outils de gestion de la supply chain et de pilotage des achats (62%), les solutions d'IT Service Management (56%) mais aussi de simples feuilles de calcul dans 47% des cas. Conséquence de cette complexité, seuls 56 % des décideurs estiment être en mesure d'intégrer tous les systèmes impliqués dans les processus de leur département pour en créer une vue de bout en bout. Par ailleurs, chez 72% des répondants certains processus reposent encore pour tout ou partie sur des méthodes manuelles, ce qui limite également la visibilité sur ces derniers. À ces enjeux s'ajoute enfin une difficulté à disposer de données en temps réel, alors même que celles-ci sont clefs pour répondre aux attentes de réactivité des clients. Ainsi, plus de la moitié des entreprises (53 %) reconnaissent utiliser des données issues de leurs processus qui datent de plus d'un jour, 12% seulement pouvant utiliser des données ayant moins de dix minutes.

Ces différentes raisons conduisent à une situation problématique : 16 % seulement des entreprises déclarent avoir une visibilité complète de leurs processus et 7 % font état d'une visibilité complète et en temps réel. Ce manque de visibilité sur l'exécution des processus entraîne des conséquences bien concrètes pour les entreprises, allant des surcoûts à la perte de performance économique et opérationnelle. Ainsi, plus de quatre dirigeants sur dix (44%) doivent dépenser plus d'argent par manque de visibilité. En Europe, un répondant sur quatre estime que les dysfonctionnements sur les processus nuisent à la satisfaction des clients. Pour y remédier, 61% des décideurs interrogés prévoient d'utiliser le process mining (exploration des données d'exécution des processus) ou d'évaluer la technologie au cours de l'année à venir. Parmi les répondants s'appuyant déjà sur cette technologie, neuf sur dix sont convaincus qu'ils atteindront leurs objectifs d'amélioration cette année.