Avec Windows Azure Media Services, Microsoft continue d'élargir son offre cloud. Ce dernier service permet aux entreprises de diffuser du contenu vidéo à n'importe quel terminal sans qu'elles aient besoin de créer leur propre infrastructure pour l'encodage et le streaming vidéo à la demande. Comme l'a expliqué Scott Guthrie, vice président de Microsoft, dans un blog, « le service, opérationnel depuis mardi, peut par exemple servir à diffuser des vidéos de formation aux salariés, du contenu vidéo en streaming sur un site web, ou proposer le la VOD à la manière de Hulu ou de Netflix ».

Comme beaucoup d'offres cloud PaaS (platform-as-a-service), Windows Azure Media Services veut faciliter le déploiement de services de streaming vidéo. La création d'une plate-forme de distribution de contenus vidéo, qui code et prépare les médias pour les rendre accessibles à différents types de dispositifs et à différents clients est une tâche complexe. « Il faut configurer et maintenir du matériel et des logiciels connectés », indique Scott Guthrie. « Windows Azure Media Services facilite cette tâche, puisque l'entreprise n'a pas besoin de provisionner et de gérer une infrastructure personnalisée », ajoute-t-il.

Pour l'instant accessible en mode privé 

Avec Windows Azure Media Services, les entreprises peuvent diffuser de la vidéo vers des ordinateurs portables, des tablettes, des smartphones, des consoles de jeux et des téléviseurs tournant aussi bien sous Windows, iOS qu'Android. Les développeurs peuvent créer des workflows pour télécharger, encoder et diffuser les vidéos automatiquement, grâce à des API REST ou .Net et aux SDK Java, disponibles sur le site Web des développeurs Azure. Ce dernier offre toute l'information nécessaire aux développeurs pour démarrer. Une version permettant de faire du streaming en direct est actuellement disponible en mode privé, et selon Scott Guthrie, la preview du service sera prochainement ouverte à tous.

Le tarif du codage sur Windows Azure Media Services est forfaitaire, et commence à 1,99 dollar HT par gigaoctet. Une remise est accordée pour les grands volumes. Pour le streaming, les utilisateurs paient sur la base d'un stockage et d'une bande passante adaptés à un trafic faible à modéré. Ils peuvent ensuite ajouter des serveurs pour traiter un plus grand nombre d'utilisateurs.