Si les SI d'entreprises reposent le plus souvent sur un PGI comme une épine dorsale, les systèmes traditionnels monoblocs ont depuis longtemps montré leurs limités et surtout leurs rigidités. Il est donc naturel que la tendance, relevée par une étude réalisée par Boomi, soit à l'adoption de systèmes PGI agiles et par composants (« ERP composable »), autrement dit modulaires avec une intégration. Une autre tendance forte est, encore une fois bien entendu, celle d'une migration dans le cloud (58 % des entreprises estiment que leur ERP ne sera plus exclusivement on premise d'ici 2022). La combinaison de ces deux tendances est soulignée par l'étude de Boomi.

94 % des répondants plébiscitent ainsi l'approche « ERP composable ». La difficulté réside bien sûr dans l'intégration des différentes briques, surtout dans le cloud : de ce fait, 76 % des répondants investissent dans la normalisation et la consolidation des applications et 72 % d'entre eux font le choix de la modernisation et de la migration dans le cloud. L'outil choisi pour intégrer les briques doit d'abord garantir la meilleure expérience utilisateurs possible (51 % des répondants). Mais 47 % des répondants soulignent que leurs solutions d'intégration actuelles peinent à relever leurs défis auxquels leur entreprise est confrontée. De plus, 42 % déclarent que le coût de maintenance de ces solutions existantes est élevé. Par ailleurs, 38 % estiment qu'elles ne savent pas encore faire face à leur environnement technologique, devenu hybride et très complexe. Enfin, et c'est encore une fois attendu, les contraintes budgétaires (38 % des répondants), les environnements informatiques hybrides complexes (37 %) et les blocages de processus liés aux technologies héritées (35 %) constituent des freins majeurs.

Face à cela, les entreprises ont une stratégie claire dans le monde : 97 % optent pour une stratégie de Plateforme d'Intégration Hybride (HIP) afin d'obtenir la flexibilité nécessaire pour intégrer les applications et les données partout où cela est nécessaire. Le recours au cloud vise à bénéficier de plusieurs apports : une amélioration de l'efficacité de l'entreprise (33 %), une augmentation de l'agilité de leurs technologies informatiques (32 %) et une stimulation de la croissance de l'entreprise (30 %).