L'automatisation des processus métier suppose par nature de croiser de multiples sources de données mais aussi d'intégrer divers outils utilisés par tel ou tel. Or ces pré-requis ne sont pas si simples à mettre en oeuvre. C'est ce que souligne une étude réalisée par le cabinet Coleman Parkes Research et Mulesoft. Si 82 % des répondants reconnaissent que l'alignement entre l'informatique et l'opérationnel s'est amélioré au cours des douze derniers mois, 75 % des projets d'automatisation sont entravés par des problèmes de sécurité et le silotage des données.

Plusieurs avantages ont été relevés par les répondants à l'amélioration de l'alignement stratégique : meilleure collaboration (63 % des répondants), meilleure expérience client (58 %) et efficacité opérationnelle améliorée (49 %). Cette efficacité opérationnelle est citée comme priorité par 54% des répondants devant la création de meilleures expériences client connectées (50%), l'amélioration de la productivité (49%), l'accroissement de l'agilité (48%) et être davantage axé sur les données (45%). L'automatisation des process métier est pointée comme un socle pour réussir ces défis. Elle est mise en oeuvre par 92 % des entreprises françaises. 89% jugent que l'automatisation est un moyen de créer de meilleures expériences client connectées. La DSI est à l'origine de 74 % des projets d'automatisation.

Des avantages indéniables et des freins considérables

Cette automatisation vise aussi à relever plusieurs défis renforcés par la crise sanitaire Covid-19. Ainsi, l'agilité était citée comme une amélioration indispensable par 54 % des répondants et l'est désormais par 68% des répondants. Logiquement, 78 % des répondants jugent que l'informatique a gagné en importance dans l'obtention de résultats business au cours des 12 derniers mois, « significativement » plus importante pour 38%. Pour atteindre les objectifs, 72 % jugent que l'intégration des systèmes doit progresser. 81% jugent que pouvoir connecter des données en low/no code améliorerait le business en permettant d'améliorer leur productivité (52 %), d'être plus axées sur les données (48%), d'améliorer l'efficacité opérationnelle (48 %), de créer de meilleures expériences connectées pour les clients (46 %) et de devenir plus agiles pour le changement (45 %).

Plusieurs freins à l'automatisation ont aussi été mentionnés par les répondants. Très clairement, la problématique de la sécurité et de la gouvernance arrive en tête des sources de difficultés pouvant entraver le déploiement rapide d'une innovation avec 80 % de répondants la citant. La complexité même du SI est une source de problèmes pour la sécurité pour 62 % des répondants. 88% des répondants ont admis que les problèmes de sécurité les empêchaient, au moins dans une certaine mesure, de permettre aux utilisateurs non techniques d'intégrer des sources de données.