Green IT rime d'abord avec efficacité énergétique. C'est en tout cas ce qui venait en premier à l'esprit de 68% des inscrits au forum Green IT d'IDC, le 2 avril dernier à New-York. La moitié d'entre eux confiaient également que leur approche du Green IT était directement liée aux économies que leur entreprise pourrait en retirer. Toutefois, si 85% déclarent encore que l'IT va jouer un rôle dans leurs efforts pour réduire l'impact environnemental de leur organisation, 78% admettent en revanche qu'ils n'ont pour l'instant aucun budget pour le Green IT ou pour d'autres initiatives de développement durable. Parmi les actions déjà engagées, 66% des personnes interrogées disent avoir déjà mis en place un programme de recyclage du matériel informatique. Dans 50% des cas, la gestion du recyclage est alors confiée en partie à des intervenants externes. A noter aussi qu'en cas de mise au rebut des matériels informatiques, les problèmes de sécurité viennent en tête des préoccupations de 68% des répondants. Certains projets Green moins pressés Sur le même sujet, Gartner vient lui-aussi de publier les résultats d'une enquête menée en décembre dernier auprès de 620 personnes concernées par les questions de Green IT dans leur entreprise. A la lumière des réponses, le cabinet d'études estime que l'accent continuera à être mis sur les projets permettant d'améliorer l'efficacité énergétique et de faire des économies. 60% des entreprises européennes sondées ont affirmé que la récession n'aurait pas d'impact sur leurs initiatives Green. Aux Etats-Unis, en revanche, un tiers des personnes interrogées ont reconnu accorder moins d'importance à ces initiatives depuis le début de la crise. « Ce sujet reste tout de même dans le top 10 de leurs préoccupations, précise Rakesh Kumar, vice-président de Gartner, mais pour le moment, à moins que ces projets ne délivrent un retour sur investissement rapide, le Green IT vient au second plan derrière les réductions de coûts et la gestion des budgets. »