Une fois n'est pas coutume, ce sont les ordinateurs qui ont propulsé les résultats d'Apple vers des sommets. Certes, la vente de 10,6 millions d'iPod a généré un CA de 1,8 Md$, mais les volumes n'ont progressé que de 1% et le CA a fléchi de 2%. A l'inverse, le CA ordinateurs progresse de 54% à 3,49 Md$. Une forte hausse principalement due à la vente de 1,4 million de portables (+61%) qui ont, à eux seuls, généré un CA de 2,1 Md$, en hausse de 54%. En volume, les ventes de machines de bureau n'augmentent que de 37% à 856 000 exemplaires pour un CA de 1,3 Md$ (+48%). Les portables d'Apple se vendent si bien que, fait remarquable, il s'en est vendu plus ce trimestre, habituellement morose, qu'au trimestre précédent, en principe le plus actif de l'année en raison de la période des fêtes. Grâce peut-être au lancement du Macbook Air en janvier dernier, aussi sexy qu'il est limité. Quant aux 1,7 million d'iPhone, ils ont généré un CA de 378 M$. Si la comparaison avec l'an passé est impossible, il est intéressant de noter qu'Apple a nettement augmenté le revenu unitaire de ses iPhones par rapport au trimestre précédent. Alors que le volume des ventes chute de 26%, le CA augmente de 57%. Ce paradoxe pourrait s'expliquer par une pénurie d'iPhones aux Etats-Unis. Selon Apple, nombre de ses combinés seraient achetés par des étrangers de passage qui profitent de la faiblesse du dollar plutôt que de payer le prix fort dans leur pays d'origine.