Régie cantonale de droit public de Genève, TPG (Transports Publics Genevois) exploite les cinq lignes du tramway de Genève, les six lignes du trolleybus de Genève, les 64 lignes d'autobus de Genève, le réseau nocturne Noctambus et co-exploite le réseau Transports annemassiens collectifs via sa filiale TPG France. Au delà du canton de Genève, il dessert donc certaines communes du canton de Vaud et des départements français de l'Ain et de la Haute-Savoie. Pour assurer ses services, TPG doit déployer régulièrement des applications, notamment destinées au grand public. Pour répondre aux exigences de sécurité tout en maximisant la disponibilité des services de TPG lors de pics d'usage, la régie a décidé de revoir son architecture informatique et de la migrer vers un environnement Linux à base de microservices conteneurisés sur Kubernetes. Pour ce faire, elle s'appuie sur OpenShift et Quay, deux produits de IBM Red Hat, intégrés par Apalia.

Red Hat OpenShift est la plateforme Kubernetes de l'éditeur tandis que Red Hat Quay est un registre de conteneurs. Pour débuter, l'entreprise a migré des applications internes avant de poursuivre avec des apps orientées client. Mi-2020, TPG a ainsi transféré ses applications Java les plus critiques (billetterie en ligne, back-end de l'app mobile) vers Red Hat OpenShift. L'implémentation est opérée sur un environnement virtualisé mais on premise. Les développeurs peuvent, en toute agilité et autonomie, mobiliser des ressources pour leurs propres usages de développement, de validation et de tests. Le registre de conteneurs a été unifié sous Red Hat Quay, ce qui facilite l'administration et la sécurisation des environnements.

Via l'application TPG, les usagers peuvent acheter des billets, vérifier les horaires et mieux planifier leurs trajets. La flexibilité est donc essentielle pour absorber les pics de trafic. Auparavant, TPG devait gérer manuellement ses ressources. Red Hat OpenShift permet au contraire d'automatiser l'ajustement et fournit une capacité additionnelle à la demande. Un autre avantage est de permettre un déploiement de mise à jour en arrière plan, sans impacter la disponibilité de l'app pour l'utilisateur. La DSI peut donc désormais effectuer ses mises à jour aux horaires de bureau et non plus forcément la nuit.