Les objets connectés comprennent autant les terminaux désormais classiques (du PC au smartphone en passant par les tablettes) que les machines communiquant entre elles (M2M) et que les objets non-communiquant par nature mais comprenant un dispositif embarqué et connecté (typiquement : les voitures connectées). Pour être qualifiés d'objets connectés, ces objets doivent cependant être capables d'émettre ou de recevoir des données à l'attention d'un système d'information sans intervention humaine. Le cabinet Markess a étudié la perception des objets connectés par les entreprises françaises.

Il semble clair pour les entreprises que ces objets connectés permettent, grâce aux données échangées, sont générateurs de services innovants. La valeur ajoutée liée à la connectivité de ces objets est le principal enjeu identifié. Mais les risques existent et certains sont clairement mentionnés : la problématique juridique autour des données personnelles, la propriété des données échangées... Deux freins sont particulièrement forts : la sécurité et l'interopérabilité.

Un marché très émergent

Une seule entreprise sur dix mène à l'heure actuelle des projets liés aux objets connectés. Deux supplémentaires y réfléchissent. Un tiers des entreprises se sent donc concerné par les objets connectés et estime donc pouvoir y trouver de la valeur ajoutée.

Plusieurs secteurs mènent cependant des projets plus nombreux ou plus aboutis. Il s'agit notamment des industries de construction de transports (automobiles, aéronautique...), l'industrie pharmaceutique, l'industrie textile, les opérateurs de réseaux (télécoms, eau, électricité, gaz...), les services d'utilité publique et la distribution.