Mercury Interactive serait sur le point de mettre fin à une procédure intentée par la SEC, le gendarme de la bourse américaine, en échange du versement d'une somme de 35 M$. La commission des opérations boursières reproche à Mercury, ainsi qu'à 39 autres entreprises IT, d'avoir antidaté des stocks options entre 1996 et 2002 afin de garantir une meilleure plus-value à leurs porteurs. La SEC a ouvert une enquête en novembre 2004, suivie quelques mois plus tard par une investigation interne à Mercury. Cette dernière a conduit aux démissions du PDG Amnon Landan et de plusieurs autres dirigeants du groupe en novembre 2005. Mercury avait également été contraint de republier ses résultats financiers sur plusieurs années - sans y parvenir dans les délais impartis - et s'était vu éjecter du Nasdaq en janvier 2006. En juin, Mercury indiquait avoir abaissé ses bénéfices de 566 M$ sur la période 1992-2004 pour tenir compte de la fraude. En regard de cette somme, les 35 M$ proposés à la SEC pour mettre un terme à l'affaire paraissent une faible somme. HP, sur le point de finaliser l'acquisition de Mercury pour 4,5 Md$, a approuvé la proposition faite à la SEC. Mercury, de son côté, indique que le règlement n'aurait aucun impact sur son acquisition.