L'opiniâtreté de Scott Mc Neally, le patron de Sun (ci-contre en photo à JavaOne), a finalement payée. Dans un jugement rendu lundi 23 décembre, un juge américain a donné raison à l'inventeur de Java dans le procès qui l'oppose depuis mars 2002 à Microsoft sur Java. Comme le demandait Sun, le jugement rendu par le juge Frederick Motz contraint Microsoft à distribuer une machine virtuelle Java à jour (Java 2 Standard Edition 1.4) avec son système d'exploitation Windows et avec son navigateur web Internet Explorer. Microsoft devrait faire appel.
Dans un document de 42 pages, Motz se range aux arguments de Sun et admet un risque d'abus de position dominante par Microsoft. Selon lui, « il existe un risque sérieux que dans un futur proche le marché bascule en faveur de Microsoft (NDLR et de son initiative .Net) si Sun ne se voit pas donner une chance de se battre à armes égales sur un marché affecté par les précédentes violations de la loi antitrust par Microsoft ».
Sun avait demandé au juge de contraindre Microsoft à distribuer une machine virtuelle Java approuvée par Sun et de forcer le géant à abandonner la distribution de sa vieille machine virtuelle, incompatible avec les standards Java les plus récents. Les avocats des deux parties doivent se rencontrer dans les deux prochaines semaines pour déterminer comment Microsoft pourra se conformer à l'injonction du Juge. Celle-ci devrait entrer en vigueur dans les 90 prochains jours.
Microsoft devra inclure Java dans IE et Windows
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