Rompant avec la discrétion dont il faisait preuve sur les taux de disponibilité de son service en ligne Office 365, Microsoft vient de communiquer ceux-ci pour chacun des quatre trimestres passés. Ils sont bons et l'éditeur veut le faire savoir. Entre juillet 2012 et juin 2013, les taux de disponibilité pour la messagerie et la suite de collaboration hébergée dans le cloud ont atteint 99,98%, 99,97%, 99,94% et 99,97%, indique-t-il dans un billet. Ces pourcentages sont calculés sur la base du nombre de minutes de chaque mois civil et sur le nombre de minutes pendant lesquelles les éditions Business, Governement et Education d'Office 365 ont été disponibles dans le monde. Microsoft précise que des utilisateurs peuvent avoir des temps de disponibilité plus ou moins élevés par rapport à cette moyenne selon l'endroit où ils se trouvent et les modèles d'usage.

Jusqu'à présent ces informations n'étaient fournies qu'aux clients d'Office 365. A partir de maintenant, Microsoft les transmettra chaque trimestre. Les services mesurés sont Exchange, SharePoint, Lync et Office Web Apps, en prenant en compte le nombre de personnes qui utilisent chacun d'eux, explique Microsoft dans son billet. Cela signifie que si Exchange Online a davantage d'utilisateurs dans le monde qu'une autre application d'Office 365, une interruption de service affectant Exchange Online pèse plus lourd sur le calcul, a expliqué une porte-parole de Microsoft dans un mail à nos confrères d'IDG News Service.


Des données à prendre avec précaution

Pour Matt Cain, analyste de Gartner, il était grand temps que l'éditeur communique ces données. Jusqu'à présent, les utilisateurs qui envisageaient de recourir à Office 365 avaient du mal à les obtenir, alors que ces informations sont critiques pour prendre la décision de s'abonner aux services.

L'analyste avertit tout de même de prendre ces données avec précaution dans la mesure où elles sont fournies par trimestre, et non mensuellement, et parce qu'elles regroupent différents types de charges de travail (l'administration, l'éducation, et le .com), ce qui pourrait signifier que certaines catégories d'utilisateurs (les plus petites organisations) supporteront plus que d'autres les interruptions. Quoi qu'il en soit, dans l'ensemble, « les chiffres indiquent effectivement un degré de fiabilité acceptable », conclut-il.