Depuis plus de 60 ans, Mirion Technologies fabrique des équipements de radioprotection et des dispositifs de détection et d'analyse des rayonnements ionisants, utilisés notamment dans les centrales nucléaires, les forces armées, les établissements médicaux et certaines industries. Après avoir migré en 2012 son système ERP de Baan 4 vers Infor LN, le groupe a décidé d'enclencher une mise à niveau de celui-ci vers la dernière version de la solution, un projet visant à renforcer la standardisation des processus.

Le groupe de 2300 employés est présent à l'échelle mondiale, avec 37 sites répartis en Europe, Amérique du Nord et Asie. La mise à niveau de son ERP concerne pour l'instant son site principal à Lamanon (Bouches-du-Rhône, France), sur lequel travaillent 550 personnes. Ce projet d'entreprise, dénommé « Oxygen », a pour but de faire du site une vitrine technologique, en poursuivant la standardisation des processus et en intégrant des modules complémentaires à l'ERP, dont Factory Track, qui gère l'automatisation des usines et entrepôts. À terme, la démarche pourrait être étendue à d'autres sites, selon Claude Éric Rio, DSI EMEA de Mirion Technologies.

Intégration et mise en production prévues en 2023

« Lancé en 2011 en collaboration avec Atos, notre projet initial avait pour objectif de moderniser et de simplifier nos processus, tout en réduisant nos coûts et en optimisant la qualité de travail que nous souhaitons offrir à nos collaborateurs. Mais ce n'est qu'en 2012 que le groupe a définitivement décidé de figer son Core Model autour d'Infor LN et de faire évoluer la solution en développant un certain nombre de spécifiques », relate Claude Éric Rio. Parmi ces développements spécifiques figure par exemple une gestion multisite qui permet au groupe de mieux gérer ses prix de revient. Il était donc important de pouvoir les conserver, ce qui est rendu possible grâce au module « extensibility » fourni par Infor, qui permet de les réintégrer dans l'ERP tout en profitant de nouvelles fonctionnalités de celui-ci. « Le cadrage du projet, piloté par Denis Florimond et Vincent Pigou, devrait se poursuivre jusqu'à la fin de l'année en cours, puis nous passerons à la phase d'intégration en 2023 pour une mise en production prévue à la fin de cette même année », indique Claude Rio.