Motorola vient de rejoindre Intel, Cisco ou encore Texas Instrument parmi les grands acteurs qui soutiennent la start-up VirtualLogix. Cette dernière est spécialisée dans la virtualisation pour périphérique mobile. Son hyperviseur ne pèse que 200 ko. Il occupe donc peu de place sur des périphériques qui en sont généralement dépourvus et permet de faire fonctionner deux systèmes d'exploitation en parallèle. Il est toutefois assez peu probable de trouver à terme deux systèmes concurrents tels que BlackBerry OS et Windows Mobile, sur le même téléphone portable. En revanche, la virtualisation permettrait d'optimiser la sécurité des périphériques en hébergeant par exemple un système pour les fonctions de base du téléphone et un second pour les applications téléchargées par l'utilisateur. Isolés, les deux systèmes ne pourraient pas se corrompre mutuellement. La virtualisation contribue également à une réduction des coûts. Les fonctions de téléphonie sont en effet gérées par un système temps réel fonctionnant sur un processeur spécifique tandis que les fonctions annexes (photo, SMS, etc.) sont gérées par un autre système utilisant un autre processeur. Des smartphones à moins de 100 $ Les constructeurs pourront ainsi faire tourner les deux systèmes sur un même processeur puisque les fonctions ne sont jamais utilisées en parallèle (difficile de prendre une photo et de téléphoner en même temps par exemple). Selon Mark Milligan, vice-président marketing de VirtualLogix, la virtualisation permettrait de réaliser des Smartphones à moins de 100 $, plus fins et consommant moins d'énergie. On comprend aisément dès lors que Motorola ait souhaité rejoindre les contributeurs au développement de VirtualLogix d'autant plus que le fabricant a également annoncé qu'il envisageait d'utiliser la technologie de virtualisation dans ses équipements réseau.