Pour faire émerger des standards sur les agents IA, la Fondation Linux a annoncé la création de l’Agentic AI Foundation (AAIF) avec le soutien d’Anthropic, OpenAI, Block, Google, Microsoft, AWS, Bloomberg et Cloudflare. Cette structure a pour ambition de superviser différents projets pour le développement des agents IA. Parmi ces projets, trois ont été retenus par l’organisme. Le plus emblématique est MCP (model context protocol) qui a été élaboré par Anthropic. Il donne aux assistants et agents IA la capacité de se connecter et de communiquer avec des sources de données, des outils et de services pour mieux affiner leurs actions, leurs recommandations et leurs décisions.
De son côté, Block apporte Goose un framework open source pour les agents IA. Il a été présenté en janvier dernier et s’adresse aux développeurs pour les aider à créer des agents capables de raisonner et d’automatiser les tâches. Enfin, le troisième projet est agents.md, un format simple et ouvert pour fournir aux agents des instructions et un contexte spécifiques au projet. Cette initiative a reçu le soutien d’OpenAI.
Des initiatives déjà contrôlées par la Fondation Linux
« Le regroupement de ces projets au sein de l'AAIF garantit leur développement dans la transparence et la stabilité qu'offre seule une gouvernance ouverte », a déclaré Jim Zemlin, directeur exécutif de la Linux Foundation, dans un communiqué. Il ajoute que l’organisme est « fier de servir de plateforme neutre pour bâtir l’infrastructure IA sur laquelle le monde s’appuiera ». De son côté, Nick Cooper, membre de l'équipe technique d'OpenAI, souligne que les outils et l'infrastructure doivent être fiables et accessibles pour que les agents d'IA puissent atteindre leur plein potentiel.
La Fondation Linux avait déjà mis un premier pied dans l'IA agentique en accueillant en juin dernier le protocole Agent2Agent développé par Google. Celui-ci garantit l'interopérabilité de la communication entre les agents IA. En juillet, c’est au tour de Cisco et son incubateur Outshift de transférer à la Fondation Linux son projet d’Internet des agents. A voir si à terme, ces différentes initiatives ne rejoindront pas l’AAIF.

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