Pendant une semaine, les formations labellisées Grande École du Numérique ouvrent leurs portes à l’occasion de la seconde édition d’une opération baptisée Open Gen. Organisées du 29 novembre au 4 décembre 2021 dans toute la France, ces journées ont pour but de convaincre des personnes éloignées de l’emploi à rejoindre une formation dans le numérique. L’occasion de donner un coup de projecteur sur des centaines de formations du réseau GEN ciblant plus particulièrement les personnes peu ou pas qualifiées, celles résidant dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) et dans les zones de revitalisation rurale (ZRR). Sans oublier les femmes, encore trop peu nombreuses dans les métiers du numérique. Au cours de ces journées portes ouvertes, les participants pourront découvrir les parcours labellisés par la GEN accessibles sans prérequis académique et opérés par des établissements comme Simplon, Le Wagon, 3W academy ou encore l’école 42 pour ne citer que les plus emblématiques.

Des animations, d’une heure environ, présentées sur une carte interactive, aideront les intéressés à repérer plus facilement les rendez-vous ayant lieu près de chez eux. Au programme, des ateliers d'initiation au code, des conférences autour de métiers porteurs (développeur, community manager, data analyst, technicien réseau…), des témoignages d’anciens apprenants ayant fait carrière dans l’IT. De plus, durant cette semaine, une émission sera proposée chaque matin en direct sur les réseaux sociaux pour présenter les opportunités dans les diverses familles de métiers : développement web, réseaux et maintenance, cybersécurité, cloud, data, IA, webdesign/graphisme, marketing digital et gestion de projets.

Mobiliser les victimes de la crise

En renouvelant cette campagne de sensibilisation, la GEN entend également promouvoir ces métiers auprès des jeunes décrocheurs et des demandeurs d’emploi victimes d’une crise sanitaire sans précédent. Pour orienter ces derniers, elle compte sur le soutien de partenaires institutionnels, tels que l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), l'Office national d'information sur les enseignements et les professions (Onisep), Pôle Emploi, et l’Union nationale des missions locales (UNML). De quoi susciter des vocations pour des métiers souvent délaissés par méconnaissance, alors qu’ils recrutent massivement. Le réseau a notamment démontré qu’il était possible de s’y former quel que soit le parcours antérieur : depuis 2016, près de 33 000 personnes (dont plus de 50% de niveau Bac ou inférieur) ont été formées par son intermédiaire, et plus de 75% ont connu une sortie positive.