Parmi les autres fonctionnalités de Solaris pour le cloud computing, on trouve de nouveaux contrôles administrateur pour verrouiller les paramètres dans les Zones individuelles. Les modifications que les utilisateurs ont la possibilité d'effectuer au niveau du fichier système ou des paramètres réseaux, peuvent être limitées. De même, l'administrateur peut également fixer la quantité de bande passante disponible pour chaque Zone. Enfin, cette version de l'OS est aussi la première qui permet aux utilisateurs de virtualiser les ressources réseaux, ce qui signifie que, avec des cartes réseaux compatibles, il est possible de diriger le trafic vers d'autres machines virtuelles, sans solliciter le CPU du serveur lui-même.

En plus de ces ajouts pour rendre Solaris plus adapté au cloud computing, Oracle a également restructuré certains de ses produits afin qu'ils puissent mieux travailler avec son OS. En particulier Database 11g, Fusion Middleware 11g et le pack logiciel d'administration Enterprise Manager Ops Center. « La possibilité pour une entreprise de contrôler une pile logicielle complète lui permet de prendre des décisions holistiques , par exemple savoir quelle partie de la pile il vaut mieux ajuster pour obtenir des gains de performance, » a déclaré Markus Flierl.

Solaris 11 est conforme aux spécifications de l'Open Group pour les implémentations Unix, et supporte donc tout programme écrit pour des versions antérieures de Solaris, jusqu'à la version 6. Oracle répond aussi à son programme Oracle Solaris Binary Application Program, lequel certifie plus de 11 000 applications en mesure de tourner sur Solaris 6.

Solaris 11 tourne à la fois sur processeurs x86 et sur les puces Sparc d'Oracle.