Après les paroles, place aux actes. En juin dernier, Bruno Le Maire, ministre français de l’Economie et des Finances, a présenté avec Peter Altmaier, ministre fédéral allemand de l'Économie et de l'Énergie, les grandes lignes du projet Gaia-X. Aujourd’hui, cette initiative prend une autre tournure avec l’annonce du partenariat entre OVHcloud et T-Systems, filiale de Deutsche Telekom.
Les parties se sont engagées toutes deux dans le développement d'une plateforme de cloud public unique basée sur OpenStack. « Cette nouvelle offre répondra aux besoins spécifiques du secteur public, des OIV, ainsi que des entreprises de toutes tailles œuvrant dans des secteurs stratégiques ou sensibles, d'intérêt public », peut-on lire dans un communiqué. Les deux acteurs prévoient de lancer les premières offres au début 2021.
Privilégier les solutions européennes: incantation ou vraie volonté ?
Concrètement, OVHcloud apportera son expertise dans les datacenters, alors que la filiale de Deutsche Telekom poussera ses compétences dans le marché du secteur public. Cette première brique de l’initiative Gaia-X vise à concurrencer les offres de cloud public promues par Google, AWS ou Microsoft.
Reste que la balle est aussi dans le camp des entreprises et des administrations de choisir une solution européenne. Lors de l’Université d’été de Hexatrust, l’écosystème de la cybersécurité regrettait que les paroles autour de la souveraineté IT ne soient pas suivies d’actes, voire observaient des actes contradictoires. Le Health Data Hub sur Azure, le PGE de Bpifrance sur AWS, Renault avec Google…
Ca sent Kosc, vous trouvez pas ?
Signaler un abusLe titre semble peu adapté : du marketing et des mots clés autour de GAIA-X mais aucune nouveauté ou norme permettant d'aller vers plus d'interopérabilité ou de sécurité (but décrit dans vos précédents articles sur le sujet)
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